Ce blog me sert un peu de pense-bête : j’y note souvent des idées avant qu’elles n’aient pleinement muri plutôt que d’y transcrire des synthèses de réflexions abouties. C’est dû à une certaine impatience de ma part et cela résulte en l’apparition de clones numérotés en romain de nombreux billets. J’espère qu’on ne m’en tiendra pas trop rigueur!
Quoi qu’il en soit, voici un nouveau clone, d’un billet tout récent dont je vais généraliser ici une des conclusions, grâce à une observation qui m’est venue à l’esprit en le relisant et en y réfléchissant à nouveau.
Nous allons obtenir une description amusante (mais sans prétention) de l’ensemble des applications -linéaires d’un espace vectoriel complexe dans lui-même au sein de l’espace de ses applications -linéaires.
C’est, pour , l’ensemble des opérateurs différentiels abstraits (au sens de ce billet) associés à l’action(*)
de , considéré comme algèbre associative réelle, sur , considéré comme espace vectoriel réel.
Il est clair qu’une application est -linéaire si, et seulement si, elle commute avec la multiplication par . Plus généralement(**)
(1) Une application est -linéaire s’il existe un entier tel que .
Ceci résulte immédiatement de ce que
D’après la définition de ,
Il résulte alors de (1) que . Pour , et, dès lors, .
__________
(*) La notation désigne l’identité de dans lui-même.
(**) La notation désigne le commutateur : .